Le diagnostic

Le diagnostic de SEP nécessite, pour être posé, des éléments cliniques et para-cliniques permettant de démontrer la dissémination dans le temps et dans l’espace des symptômes et des lésions, en excluant les diagnostics différentiels.

L’IRM est un élément clef de cette démonstration. Il est parfois nécessaire de réaliser une ponction lombaire.

Les critères de McDonald (2001) ont largement contribué à raccourcir le délai entre le premier événement démyélinisant et le diagnostic. Ils ont été révisés en 2005, 2006 et 2010, ce qui a contribué également à améliorer le diagnostic de SEP progressive.

L’évolution se caractérise par la répétition des poussées, qui laissent ou non des séquelles.
Il n’y a pas de pronostic possible à l’échelon de l’individu. Il est décrit par ailleurs des formes dites « bénignes » caractérisées par l’absence d’incapacité importante après plusieurs années d’évolution.Cependant ces formes moins actives ne sont pas exemptes d’une certaine évolutivité et de la présence de symptômes interférant avec la vie quotidienne (fatigue, douleurs etc.).

A l’opposé, il existe des formes très sévères aboutissant à un handicap majeur en quelques années.